Confiance des firmes de génie – l’état de notre industrie, aujourd’hui et demain
L’AFGC réalise maintenant une étude semestrielle sur le climat des affaires dans l’industrie du génie-conseil afin de connaître l’opinion des dirigeants de firmes et des chefs de file de l’industrie. Cette étude permet de recueillir leurs perspectives sur la santé financière de leur firme, l’optimisme dont ils font preuve à l’égard de l’industrie des services de génie et de conception, et leurs points de vue sur l’état général de l’économie canadienne.
L’étude, réalisée en collaboration avec l’ACEC Research Institute – la division de la recherche de l’American Council of Engineering Companies – fournit un contexte précieux aux données économiques publiées annuellement par l’AFGC, ce qui donne un tableau plus clair de l’état actuel de notre industrie et de l’orientation qu’elle prend. En analysant ces résultats, l’AFGC produit des rapports réunissant des renseignements utiles sur les conditions d’affaires actuelles et émergentes et sur les tendances clés qui façonnent les firmes de génie-conseil au Canada.
Le rapport sur l’étude de confiance auprès des firmes de génie-conseil est un outil essentiel pour comprendre les possibilités et les défis de l’industrie. Dans ce sens, il aide les firmes à naviguer dans un paysage qui évolue rapidement.
Principales conclusions de la dernière étude :
Climat actuel des affaires
- Le niveau de confiance est bon. La cote nette en ce qui a trait à la situation financière des entreprises (+88) et à l’industrie (+71) est très élevée. Quant à la cote nette de l’économie canadienne, elle a augmenté de +31 points.
- L’optimisme à l’égard de l’économie canadienne a chuté de six points par rapport au début de l’année. Il a perdu quatre points en ce qui concerne l’état de l’industrie, mais n’a baissé que d’un point pour ce qui a trait aux finances de l’entreprise.
- La cote nette a baissé dans la plupart des secteurs par rapport à la première moitié de 2024. Toutefois, un fort degré d’optimisme caractérise tous les secteurs du marché. Le secteur de l’eau et du traitement des eaux et le secteur des ponts et chaussées affichent le plus haut niveau de confiance (cote nette de +76). Le niveau de confiance est relativement
- plus faible dans les secteurs de l’éducation (+48), des bâtiments de l’administration publique (+46) et de l’immobilier commercial (+36), bien qu’il y soit quand même bon.
- Soixante et un pour cent des répondants ont indiqué que leur firme a un carnet de commandes de moins d’une année. La médiane a diminué pour passer de neuf à huit mois.
- Quatre-vingt-huit pour cent des firmes ont au moins un poste à pourvoir, ce qui représente une baisse de deux points de pourcentage par rapport au premier semestre 2024. Le nombre médian de postes à pourvoir est de six, contre 10 au premier semestre 2024.
- En moyenne, les entreprises comptaient 5 % de postes vacants, soit une baisse de 8 % au premier semestre 2024.
Climat des affaires à venir
- En ce qui concerne l’avenir, les répondants ont confiance dans la situation financière de leur firme (+30) et de l’industrie (+8), mais ils sont moins enthousiastes quant à l’avenir de l’économie canadienne dans son ensemble (-2).
- La confiance dans l’avenir a chuté de 7 points en ce qui a trait aux finances de l’entreprise, mais elle est globalement la même en ce qui concerne l’industrie et l’économie canadienne.
- L’incertitude économique générale (70 %) et l’incertitude politique (67 %) tirent la cote de confiance vers le bas. Les inquiétudes concernant l’inflation, les taux d’intérêt et les pénuries de main-d’œuvre se sont considérablement atténuées depuis le début de l’année, tandis que les craintes de récession se sont accrues.
- La confiance dans l’avenir de l’industrie est bonne dans tous les secteurs; cependant, au premier semestre 2024, cette confiance a diminué dans deux tiers des secteurs.
- La confiance est plus élevée dans le secteur de l’énergie et des services publics (+36) et des ponts et chaussées (+28). La confiance dans l’avenir est particulièrement fragile dans le secteur des bâtiments de l’administration publique (cote nette de +7) et des centres de conférences et des installations sportives ou culturelles (+4).
- La moitié des cadres de direction (50 %) s’attendent à ce que le carnet de commandes de leur entreprise s’allonge au cours de l’année à venir; ce qui représente une baisse d’à peine un point par rapport au premier semestre 2024.
- Soixante-neuf pour cent prévoient une augmentation des embauches au cours des 12 prochains mois, contre 74 % au premier semestre 2024. La cote nette qui en résulte a baissé de quatre points pour atteindre +66.
- Trente-huit pour cent des dirigeants d’entreprise reconnaissent être extrêmement préoccupés par l’impact de l’inflation sur leur entreprise; toutefois, les préoccupations liées à l’inflation se sont globalement atténuées, la cote nette passant de +27 au premier semestre de 2024 à +4 au second.
- La probabilité d’une récession au cours des six prochains mois est de 43 % selon l’estimation moyenne des chefs d’entreprise. Ce chiffre est le même qu’au premier semestre 2024.
Sujets d’actualité - L’intelligence artificielle (IA)
- Une majorité de dirigeants d’entreprises indiquent qu’ils expérimentent l’utilisation de l’IA dans le cadre de projets pilotes (37 %) ou qu’ils la mettent en œuvre de manière limitée dans le cadre de plusieurs projets (32 %). Aucune entreprise n’a complètement intégré l’IA dans ses projets.
- La majorité des entreprises qui utilisent l’IA le font pour analyser des données et produire des rapports (58 %), tandis que près de la moitié (48 %) l’utilisent dans le cadre de leurs activités de marketing et de développement commercial.
- La grande majorité des dirigeants d’entreprise (84 %) pensent que l’IA permettra à l’industrie d’être plus efficace et plus productive. En outre, près de la moitié d’entre eux (46 %) pensent que l’IA permettra de réaliser des économies.
- Selon les dirigeants d’entreprises, l’utilisation de IA est associée à un certain nombre de risques, notamment en matière de fiabilité et de précision (72 %), de confidentialité et de sécurité des données (63 %) et d’éthique et de réglementation (57 %).
- Un grand nombre de dirigeants d’entreprises (40 %) ne savent pas encore comment ils vont monnayer l’utilisation de l’IA. Par ailleurs, 18 % d’entre eux affirment qu’ils ne modifieront pas leur structure de facturation
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