Confiance des firmes de génie – l’état de notre industrie, aujourd’hui et demain
L’AFGC réalise maintenant une étude semestrielle sur le climat des affaires dans l’industrie du génie-conseil afin de connaître l’opinion des dirigeants de firmes et des chefs de file de l’industrie. Cette étude permet de recueillir leurs perspectives sur la santé financière de leur firme, l’optimisme dont ils font preuve à l’égard de l’industrie des services de génie et de conception, et leurs points de vue sur l’état général de l’économie canadienne.
L’étude, réalisée en collaboration avec l’ACEC Research Institute – la division de la recherche de l’American Council of Engineering Companies – fournit un contexte précieux aux données économiques publiées annuellement par l’AFGC, ce qui donne un tableau plus clair de l’état actuel de notre industrie et de l’orientation qu’elle prend. En analysant ces résultats, l’AFGC produit des rapports réunissant des renseignements utiles sur les conditions d’affaires actuelles et émergentes et sur les tendances clés qui façonnent les firmes de génie-conseil au Canada.
Le rapport sur l’étude de confiance auprès des firmes de génie-conseil est un outil essentiel pour comprendre les possibilités et les défis de l’industrie. Dans ce sens, il aide les firmes à naviguer dans un paysage qui évolue rapidement.
Principales conclusions de la dernière étude :
Climat actuel des affaires
- Le niveau de confiance est bon. La cote nette en ce qui a trait à la situation financière des entreprises (+83) et à l’industrie (+62) est très élevée. Quant à la cote nette de l’économie canadienne, elle a augmenté de +22 points.
- Le niveau d’optimisme au sujet de l’économie canadienne a enregistré une hausse de 8 points par rapport au premier semestre de 2025. Le niveau de confiance à l’égard de la situation de notre industrie et de la situation financière globale des firmes, bien qu’élevé, a diminué respectivement de 9 et 7 points.
- Tous les secteurs du marché affichent un fort degré d’optimisme. Les secteurs de l’énergie et des services publics (+68) et de l’eau et des eaux usées (+68) manifestent le niveau de confiance le plus élevé.
- Soixante-deux pour cent des répondants ont indiqué que leur entreprise a un carnet de commandes de moins d’un an. La médiane est restée stable à huit mois.
- Le carnet de commandes global est resté stable depuis le premier semestre 2025 et par rapport à la même période l’an dernier.
- Quatre-vingt-trois pour cent des entreprises ont au moins un poste vacant, ce qui représente une baisse de 9 points de pourcentage par rapport au premier semestre 2025. Le nombre médian de postes vacants est passé de 6 à 5.
- De nombreux segments ont enregistré une baisse du nombre de postes vacants par rapport au premier semestre 2025. Les entreprises québécoises affichent une médiane de 25 postes vacants, ce qui représente une baisse de 50 par rapport au premier semestre 2025 et de 25 par rapport à la même période l’an dernier.
- En moyenne, 5 % des postes restent à pourvoir, ce qui correspond au premier semestre 2025.
- Les segments ont connu une baisse légère ou nulle du nombre de postes vacants en pourcentage de l’ensemble des ETP par rapport à la même période l’an dernier. Par rapport au premier semestre 2025, les résultats sont variés.
Climat des affaires à venir
- En ce qui concerne l’avenir, la confiance dans la situation financière des entreprises (+23) est bonne, mais les répondants se montrent moins enthousiastes quant à l’avenir de l’industrie (+7) et pessimistes quant à l’avenir de l’économie canadienne (-7).
- Le niveau de confiance quant à l’économie canadienne s’est considérablement amélioré (hausse de 39 points) depuis le premier semestre 2025, même s’il reste négatif (-7) et inférieur au niveau que l’on connaissait il y a un an (-2).
- Si la moitié des segments ont enregistré une amélioration depuis le premier semestre 2025, la plupart sont plus pessimistes quant à l’avenir financier des entreprises qu’ils ne l’étaient à la même période l’an dernier.
- Le climat politique et son incertitude (80 %) et l’incertitude économique globale (75 %) font en sorte que les répondant envisagent l’avenir sans aucune confiance. Quarante-huit pour cent des répondants affirment que les droits de douane sont une source de préoccupation.
- La plupart des secteurs manifestent un niveau de confiance supérieur à celui du premier semestre 2025, mais la plupart restent en dessous des niveaux de l’an dernier.
- Trente-huit pour cent des dirigeants d’entreprise s’attendent à ce que le carnet de commandes de leur firme s’allonge au cours des 12 prochains mois, ce qui représente une augmentation de 3 points par rapport au premier semestre 2025. La cote nette a augmenté de 9 points pour atteindre +19.
- Si le niveau de confiance reste élevé dans la plupart des segments relativement à la longueur du carnet de commandes au cours des 12 prochains mois, la cote nette a chuté considérablement depuis le deuxième semestre de 2024.
- Cinquante-sept pour cent des personnes interrogées prévoient une augmentation des embauches au cours des 12 prochains mois, ce qui représente une baisse de six points par rapport au premier semestre 2025. La cote nette a donc chuté de huit points, pour s’établir à +47.
- Bien que l’on s’attende à une augmentation des embauches dans tous les segments, la plupart ont enregistré une baisse par rapport au premier semestre de 2025 et par rapport à la même période l’an dernier.
- Cinquante pour cent des dirigeants d’entreprise se disent extrêmement préoccupés par l’incidence de l’inflation sur leur entreprise, ce qui représente une hausse de 6 points par rapport au premier semestre 2025; la cote nette est passée de +18 à +27.
- Cinquante pour cent des répondants se disent extrêmement inquiets des répercussions que les droits de douane pourraient avoir sur leur firme au cours de la prochaine année.
- Les chefs d’entreprise évaluent à 52 % la probabilité de voir une récession au cours des prochains mois, ce qui représente une diminution par rapport au premier semestre de 2025 (58 %), mais une hausse marquée par rapport à la même période l’an dernier.
Sujets d’actualité
- La moitié des dirigeants d’entreprise (50 %) connaissent au moins un peu le projet de loi C-5 et ses deux volets. Cependant, seuls 15 % le connaissent « bien » ou « très bien ».
- Parmi ceux qui connaissent au moins « un peu » le projet de loi C-5,
- 73 % estiment qu’il renforcera la résilience économique et la compétitivité à long terme du Canada;
- 70 % conviennent que la désignation « projet d’intérêt national » contribuera à accélérer la mise en place
d’infrastructures essentielles;
- 57 % font au moins « assez confiance » à la capacité du gouvernement fédéral à obtenir des résultats rapides et coordonnés;
- 54 % ont confiance dans le Bureau des grands projets du gouvernement fédéral;
- 52 % ont confiance dans l’approche du gouvernement fédéral en matière de questions autochtones;
- 88 % s’inquiètent des difficultés d’ordre juridique et politique qui retardent les projets potentiels;
- 75 % sont convaincus que le projet de loi C-5 peut atteindre ses objectifs déclarés.
- L’approbation des projets constitue l’obstacle commercial interne qui doit être traité en priorité (58 %).
- Cinquante-cinq pour cent des répondants ont au moins « assez confiance » pour croire que les programmes fédéraux actuels en matière d’infrastructure peuvent renforcer la réussite économique à long terme du Canada.
- Moins de la moitié (48 %) des répondants sont convaincus que le gouvernement fédéral accorde suffisamment d’attention aux besoins locaux en matière d’infrastructure.
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