Confiance des firmes de génie – l’état de notre industrie, aujourd’hui et demain
L’AFGC réalise maintenant une étude semestrielle sur le climat des affaires dans l’industrie du génie-conseil afin de connaître l’opinion des dirigeants de firmes et des chefs de file de l’industrie. Cette étude permet de recueillir leurs perspectives sur la santé financière de leur firme, l’optimisme dont ils font preuve à l’égard de l’industrie des services de génie et de conception, et leurs points de vue sur l’état général de l’économie canadienne.
L’étude, réalisée en collaboration avec l’ACEC Research Institute – la division de la recherche de l’American Council of Engineering Companies – fournit un contexte précieux aux données économiques publiées annuellement par l’AFGC, ce qui donne un tableau plus clair de l’état actuel de notre industrie et de l’orientation qu’elle prend. En analysant ces résultats, l’AFGC produit des rapports réunissant des renseignements utiles sur les conditions d’affaires actuelles et émergentes et sur les tendances clés qui façonnent les firmes de génie-conseil au Canada.
Le rapport sur l’étude de confiance auprès des firmes de génie-conseil est un outil essentiel pour comprendre les possibilités et les défis de l’industrie. Dans ce sens, il aide les firmes à naviguer dans un paysage qui évolue rapidement.
Principales conclusions de la dernière étude :
Climat actuel des affaires
- Le niveau de confiance est bon. La cote nette en ce qui a trait à la situation financière des entreprises (+89) et à l’industrie (+75) est très élevée. Quant à la cote nette de l’économie canadienne, elle a augmenté de 37 points.
- Un fort degré d’optimisme caractérise tous les secteurs du marché. Le secteur du traitement des eaux et le secteur des ports et aéroports affichent le plus haut niveau de confiance (cote nette de +78).
- Le niveau de confiance est relativement plus faible dans les secteurs de l’éducation (+51), de l’immobilier commercial (+52) et de l’immobilier résidentiel (+61), bien qu’il y soit quand même bon.
- La durée médiane du carnet de commandes est de neuf mois et 60 % des répondants ont indiqué avoir un carnet de commandes de moins d’une année.
- Quatre-vingt-neuf pour cent des entreprises avaient au moins un poste vacant. Le nombre médian d’ouvertures était de dix. En moyenne, les entreprises comptaient 8 % de postes vacants.
Climat des affaires à venir
- En ce qui concerne l’avenir, la confiance dans la situation financière des entreprises (cote nette de +37) et dans l’industrie (+8) est bonne, mais les répondants sont moins enthousiastes quant à l’avenir de l’économie canadienne dans son ensemble (-3).
- L’inflation et l’augmentation des coûts (73 %), l’incertitude économique générale (69 %), les pénuries de main-d’œuvre (67 %) et le climat politique incertain (67 %) tirent la cote de confiance vers le bas.
- L’avenir de l’industrie elle-même est vu d’un bon œil dans tous les secteurs, sauf un. Résidentiel – développement des terrains et eau et eaux usées sont les secteurs où la confiance est la plus grande (cote nette de +32 pour les deux).
- La confiance dans l’avenir est particulièrement fragile en éducation (cote nette de +11) et dans le secteur des centres de conférences et des installations sportives ou culturelles (0).
- Plus de la moitié des cadres de direction (51 %) s’attendent à ce que le carnet de commandes de leur entreprise s’allonge au cours de l’année à venir; 14 % s’attendent à le voir rétrécir.
- Soixante-quatorze pour cent prévoient que leur entreprise embauchera davantage au cours de l’année à venir et 4 % s’attendent plutôt à une diminution de l’embauche.
- On s’inquiète beaucoup des conséquences de l’inflation. En fait, 52 % des répondants disent être très inquiets des répercussions qu’elle pourrait avoir sur leur entreprise.
- En moyenne, les chefs d’entreprise évaluent à 43 % la probabilité que l’économie entre en récession au cours des six prochains mois.
Sujets d’actualité
- La majorité (55 %) des cadres de direction indiquent avoir de l’expérience en réalisation intégrée de projets et souhaitent à l’avenir faire davantage de projets dont la réalisation est intégrée.
- La majorité (62 %) des cadres de direction s’entendent pour dire que les modèles de réalisation intégrée pourraient permettre une répartition plus équitable des risques et des bénéfices que les marchés de type conceptionsoumission-construction.
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